Antépénultième
- Jean-Marie
- 15 mars 2024
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 5 août 2024
En fin d’Ardèche de cœur,
Non pas la dèche de cœur
Le mien migre en bonheur
Vers une voix qui fait chœur,
A Largentière sur Ligne
En limite des vignes
Sous les pins premières pignes
Le destin me fit signe.
Bien sûr Alexandrine
Son regard bleu piscine
Elle fut ma médecine
Pour éviter débine…
Deux mille-dix-sept-trente août
Parc’ que sur les pneus : doutes
J’suis sorti de la route
Perdant dans la banqu’route
Mon trafic jaune de lien
Entre départ-revient
Mon abri-mon maintien
J’oublie –je me souviens
A trois bornes Largentière
La Ligne était rivière
L’Ardèche débuts amers…
Arriva autr’ chimère !
Deux-mille-dix-huit trente août
Vernon était déroute
La projection dissoute
L’amour au compte-gouttes,
J’ai reçu de Florence
Des mots de circonstance
Qui flirtaient l’évidence
Avec le…Recommence !
Les jours qui s’ensuivirent
Furent des jours à ravir
Et des nuits qui chavirent…
Le passé à gravir !
En pénultième d’Ardèche
Mes mots vers toi dépêchent
Combien la vie est fraîche
Comment tu m’donnes la pêche !
Que sera pénultième
Du prochain août emblème ?
Sera-t-il un item ?
Ou sera-t-il beau thème ?
Aujourd’hui en dix-neuf
D’un juin deux-mille-dix-neuf
Mon temps me semble neuf
Ma vie pleine comme un œuf !
Demain je tourne la page
Qui fut un découpage
Le Rhône faisant partage
Des vins et des cépages.
Ardèche pendant de Drôme
Panser vite le syndrome
Amour mercurochrome
Mais pas de vrais arômes !
Dans ta haute Provence
Dans tes Alpes ma Florence
Avec persévérance
Et comme en évidence,
Tu savais sans savoir
Qu’en un demain d’espoir
Un matin ou un soir
Nos vies en trajectoire
Deviendraient convergentes
En journées boul’versantes
En nuitées émouvantes
En vues réconfortantes…
Tu souhaitais sans prévoir…
Tu rêvais d’entrevoir
Caresse d’émouvoir
Juste un p’tit peu l’avoir !
Mon amour ma Florence
Pour fêter d’importance
Mon départ et ma chance
Vers ton toi de jouvence,
En avant-veille d’été
Je me fais p’tit futé
Offrant à ta beauté
Un présent à porter
Sur hanches ou à la taille
Sachant qu’unique est taille
Qu’les pressions f’ront la maille,
Que l’reversible t’aille !
Jean-Marie Giraud,
Près de Joannas, le 19 juin 2019
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