VERS DE PROSE

Encore un jour de froid comme ce jour de froid... Te rappelles-tu ?

Sans heure et sans radio, sans les heurts des infos, j’organise, je compose pour une symphonie lente,

La lune belle Séléné filtre par la fenêtre offrant lumière crénée et au lit de paraître !

Il y avait bien mad'moiselle Bure, L'Alsace au milieu de la figure, La règle en fer que je te cogne Et que je te jouis sur les pognes

C'est l'été apaisé et l'eau dans le bassin, en coulant en filet, s'entend en friandise...

Les regains de toujours, le trèfle et le ray-grass ont pressé notre amour d'oublier guérilla

Il s'est effiloché en lanières de printemps, il s'est fait lin, il s'est fait chanvre

J'aim'rais rester habile en actes chaque jour pour que plus jamais bile n'entame mon amour.

Et si nous unissions nos vies et nos entailles pour oser des instants pour oser des pinceaux !

Vos seins céans sont ci-devant ! L'objet dentelle se ferme en dos permettant lors le mi mouvant

Nous relierons ensemble le grain le sucre le sel, entre tes doigts la pâte les miens pour l'émincé

Pas d'attente en gare vaine l'amour seul'ment s'étreint

Quand tu montais à cru par le mont par le val, descendant les rivières de l'amont vers l'aval

La vie s'affaisse plis de vitesse, de chaque côté juste deux fesses

En pénultième d’Ardèche Mes mots vers toi dépêchent

En descendant ma bouche déjà unie vers celle...

Est-ce la biche en moi qui prête un peu son œil...

Quand les bretelles des ans ne soutiennent que patience...

Pour que nos vies bandent les cordes de nos beaux arts...

Il faut une main hors pair qui glisse sur le mohair