L'amour labour
- Jean-Marie

- 19 juin 2019
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 3 janv. 2021
Quand séjournait l'attente d'un salon de plein air,
Que les piquets dressés servaient au fil de fer,
Mon barbelé guettait les clôtures éphémères
Qui liaient les amis pour faire de belles affaires.
Quand nos journées s'passaient tous les deux sous la tente,
Que tes poumons plein air offraient plongée bandante
Que tes fesses s'baladaient sous l'étoffe tremblante
Je savourais l'instant et le plaisir d'attente.
Quand s'entendaient nos airs qui composaient ballades
Que nos pieds bien chaussés s'avançaient en balade
Que nos deux voix en chœur hourdaient des sons d'malades,
Tu te sentais jument je me projetais lad.
Quand tu n'avais pas peur de la culotte de ch'val
Que tu montais à cru par le mont par le val
Descendant les rivières de l'amont vers l'aval
J'étalonnais mes forces je craignais un rival.
Et tes cuisses étaient fermes et tes fesses en assise
Sur la selle de cuir offraient tendre missive
Où les mots étaient dons où les phrases étaient vives:
« Offre à ma volupté des étreintes jouissives ! " »
Lors que dire lors que faire sauf à nous faire l'amour
Estimant nos chevaux aptes pour le labour
Percheronne boulonnais parés de nos atours
Nous proposons saillie à tous les alentours!
Jean-Marie Giraud
Pas loin de Badaroux, le 20 juin 2019




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