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Partage d'air

  • Photo du rédacteur: Jean-Marie
    Jean-Marie
  • 26 janv. 2024
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 11 août 2024







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La nuit dernière, insomnie quotidienne, déjà deux mots croisés et quelques pages de Fottorino et des larmes gorge nouée pour "mon enfant ma sœur"... Alors sur le petit clavier intuitif et benêt, j'ai posé, sans faire exprès, quelques phrases assemblées... Texte brut sans retouche après un chouette service dans notre Aparenthèse !


Partage d’air

 

 

Les possibles sans sûr, les rêves d'incertain

La certitude d'ouvrir les voies de l'éphémère

Le tremblement des corps, le râle qui déteint

Le sel qui se dépose entre soleil et mer

La fringale de vie l'estomac qui s'ulcère

Dans les artères le fluide et des veines sous peau

Pas de chance c'est peu fluide, quelques cailloux des pierres

Pas de veine pas de chance mais juste un peu de pot

Ce pot là qui se partage qui se trinque en fortune

Qui s'échange qui se troque avec ou sans les tunes

Le ventre revendique l'envie de vivre vieux

Le cul pousse sous l'chignon, les fesses vers l'arrière

Le temps s'allonge au lit et n'est plus guère pluvieux

Les années se glissent grises dans le lit des rivières

Mais ça roule quand même en aller ; c'est artères

Celles-ci principales, primaires ou fémorales

Les retours en veines caves c’est tout noir caverneux

Sauf quand le cœur vous en dit qu'il palpite du moral

Qu'il cogne contre poitrine, qu'il s'émeut qu'il s'emballe...

L'amour est de retour, il coule à pleines veines

Il offre des bulles champagne il est chance il est pot

Il repêche les ans dans les lits des rivières

Coûte pas la peau des fesses juste peau contre peau.

 

L'amour c'est juste la chance d'avoir encore du pot

Et du sang dans les veines et d'la vie en artères

Du bon sang du vital qui entretient les sphères

Qui entretient les corps qui entretient les peaux,

D'avoir faim d'cet amour c'est avoir faim de vie

C'est désirer vieillir entretenir l'espoir

Qu'en décomptant les ans qui séparent d'la fin d'vie

Je jouisse pleins poumons de chaque parcelle d'air

Je jouisse pleinement chair de chaque partage d'elle. 


Jean-Marie Giraud,

Encore à Corps le 25 janvier 2024




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