Balancelle
- Jean-Marie
- 11 nov. 2021
- 2 min de lecture
En temps d’avant mi terre mi ciel
Quand je planais d’Éole en bar
J’avais inscrit en logiciel
Que l’amour c’est de l’or en barre.
Donc pour aimer il faut être riche !
D’regards posés avec prudence
De mots honnêtes sans once de triche
Et de mots doux plein d’insouciance.
L’amour c’est simple ça coule du ciel
Comme manne dorée de tant de belles
Qui offrent couleurs à l’arc-en-ciel
En proposant leur balancelle
Pour une prom’nade en cavalcade,
Un p’tit duo sur canapé
Un apéro tapas tap’nade
Et grimper jusqu’en canopée !
Ces longs temps-là mi vers mi sel
J’les scanne encore en blanc et noir
Et j’les conserve en demi-sel
Dans un rayon de ma mémoire.
Pour être aimé il faut être riche !
D’années emplies d’effervescences
De temps parqués pour n’pas être chiche
De s’échapper dans l’insouciance…
L’amour complexe n’est pas sans sel
Il est vital presqu’essentiel
Quand se propose la balancelle
Qui autorise le septième ciel,
Les cavalcades sur la même selle
Canapé-lit pour nuit d’appoint,
Sur pain grillé moelle et gros sel
Arbre abattu d’canopée point !
Bientôt retraite peu torrentielle
Un peu plus tôt pas de retard
Et du potage de vermicelles
S’coucher bien vite il est si tard.
Avoir aimé ! Que ce fut riche !
Et être aimé ! Belle espérance !
Pourtant toujours c’est l’âme en friche
Qu’encore maint’nant j’aime sa présence.
L’amour s’ivresse régime sans celle
Eut pu ternir mon arc-en-ciel…
Mais elle propose en balancelle
L’Aparenthèse référentielle :
Les cavalcades se poivrent et sel
Sur canapés confits terrines
Alpe en prom’nade et cime de ciel
Nos vies s’tartinent en tapenade.
Maint’nant c’est prêt c’est tout près d’elle
Une p’tite licence un tout p’tit bar
Et c’est à Corps tout près d’Ancelle
Qu’nos QR code scann’ront codes-barres
Aimer et être aimer c’est riche !
J’suis Jean maint’nant, elle est Florence !
Je tente encore, j’essaie sans triche,
D’être toujours là et sans absences !
L’amour s’tendresse épaules aisselles
Une caresse fine cicatricielle
Nous sommes à deux sur balancelle
En parenthèses résidentielles !
Not’e cavalcade est promenade
Nos canapés se font en duos
Nos apéros en chiffonnade
Et dans nos vins un peu plus d’eau !
Aujourd’hui l’temps s’confidentielle
Le gré du vent s’fait plus avare
L’envie de vivre choisit l’pluriel
Pour nos demain chargés d’espoir.
Corps, le 15 octobre 2021
Jean-Marie Giraud
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