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Départementalisation

  • Photo du rédacteur: Jean-Marie
    Jean-Marie
  • 19 nov. 2023
  • 16 min de lecture

Dernière mise à jour : 26 nov. 2023




Ce qui n’a pas changé depuis septembre c’est le texte complet qui suit et qui ne sert toujours à rien. C’est une constante comme est constante le déroulement des semaines et comme est constante leur nombre inscrit quand est fin de l’année (52 me semble-il !). Neuf semaines sont passées depuis l’achèvement des mots ci-dessous alignés en troupeaux à ascendance numérologiques croissante. De l’Ain à Mayotte que de chemin ! Et pourtant ! Que de stagnation. Pourtant, alors que se dessinait la départementalisation en 1791, celui qui gardait toujours la tête froide jusqu’à ce qu’il la perde, disait ou écrivait le 20 avril 1790 au Club des Cordeliers :

« Le peuple ne demande que le nécessaire, il ne veut que justice et tranquillité : les riches prétendent à tout, ils veulent tout envahir et tout dominer. Les abus sont l’ouvrage et le domaine des riches, ils sont les fléaux du peuple ; l’intérêt du peuple est l’intérêt général, celui des riches est l’intérêt particulier. » Maximilien Robespierre. 

 

Depuis, les Conseils Départementaux ont remplacé les Conseils Généraux, la parité est de mise, les riches sont toujours aussi riches si ce n’est plus et les pauvres ont acquis le droit de vote pour choisir quel riche allait les diriger et les appauvrir un peu plus !

 

 

Départementalisation.

 

 

 

D'abord nous nous présentâmes l'Ain à l'autre. Nous étions en retard un petit peu à la Bourg et nous rêvions d'amour et de sexe et de le faire à Gex. Nous nous plûmes et nous nous retrouvâmes au plumard. En ôtant ta culotte tu mis ton Aisne à nu et remplis le bas. Avec ces économies nous acquîmes une sous pente à Laon ou nous nous aimâmes derechef. "Faire l'amour c'est baiser aurait dit Lapalisse en chargeant les Moulins en compagnie de Don quichotte...Il faut que vous y Allier". Nous y allâmes et notre voyage fut Digne : pas d'Oraison funèbre à rédiger pour celles qu'on disait basses, et quelle à Lure ! Nous fîmes étape à Corps et nos agapes à Gap pour traverser les Alpes, les vraies les hautes, et naviguâmes nus vers les Maritimes toi les Cannes à l'air et moi péNice en mer ! Quelques aller-retour dans l'arrière train des Pignes usa un peu les bourses si bien que la fin du bas de laine nous Privas de repas. Même si tu en tiras les marrons du feu, nous connûmes le 7ème art quelque peu dans la dèche. Tandis que j'Annonay plutôt que ne parlais – je ne savais pas encore que j'avais une luxure de la langue – tu voulus revenir en bas de l'Aisne voir si Saint-Quentin ton ami banquier pouvait l'emplir d'écus. "Ma Meuse te fis-je, ma muse te dis-je – j'Annonay toujours – je vais te faire découvrir l'ardennais. C'est un gros cheval, un trait, qui laboure en ligne de Sedan à Charleville. Tu effaças d'un trait cette proposition en disant : "je veux du neuf ! Ton ardennais et laxe et les termes sont échus !" Je compris que tu avais les Foix et que tu voulais qu'Andorre mît distance entre nous...Au bout de trois nuits blanches ce fut l'Aube avec un sacré coup de Bar. Dans ma tête toujours le cheval qui pourrait nous permettre de franchir la palissade et entrer à Troyes ! Je devais rêver ! "Lèves toi me dis-tu, l'Aude là ce n’est pas maintenant et écoute comme je la Narbonne : "Il était une fois dans la ville de Carcassonne quelqu'un qui l'Aveyron et se rendait à Rodez via le duc De Millau pour y recevoir le grand prix du Roquefort " "Et qu'avait- il de rond lui répondis-je encore un peu endormi ? "Ben le bon goût du Roquefort Papillon rond en bouche et long au palais comme nos deux Bouches qui dégusteraient en même temps un fleuve d'amour de vallée et de montagne !" Nous nous fîmes Bouches du Rhône... Oh putain con que ce fut bon ! Plus je tirais plus tu pointais si bien qu'en rééducation de langue j'ai gouté à ta lune bien que n'étant pas Fanny. Ce fut toi néanmoins qui atteint 13 la première et moi j'en restais sans voie à explorer. Tu me parlas de tes Aix, celui de La Chapelle qui porte aussi à Clignancourt, celui d'Eybens et celui en Provence qui monte la Sainte Victoire ! Mais nous avions déjà fait à Troyes une course d'ardennais, le trait sniffé la ligne franchie, aussi je t'interrompis en te demandant tout de go : c'est Caen qu'on va où tel un Renaud de bille en cours. "Comment as-tu deviné pour Caen ? Je n'ai pas la carte du Calvados ornée autour des lèvres tout de même ! " C'est dans les Thermes d'Ax ou alors ceux de Digne à moins que ce soient ceux d'Aix que j'ai compris ça ! Quand tu ôtas le haut je te vis sans tes Manche et ton dos était plage de débarquement et tes reins étaient quais ou s'amarrer ! Quand tu ôtas le bas afin de te mettre à nu, j'ai vu ta peau blanche comme la Suisse Normande, les boucles d'Orne qui ornaient ton mont de Venus et je humais en toi comme Honfleur au printemps !" Passant du coq à l'âne sans lui ôter son bât tu te levas empourprée et dit sans ambages :"Quand allons-nous dans la Cantal pour y goûter le Salers de la peur ? " Ce qui m'étonnas le plus dans ce changement de conversation c'est que tu partes du quatorze sans évoquer le Camembert et le Livarot ou le Pont L'évêque ! Peut-être que le Salers était un pis aller pour éviter de tricoter Jersey ! Nous rendîmes visite à François en passant à Mauriac et nous roulâmes au sans plomb pour atteindre la Charente où je voulais prendre mes aises en me disant que tant d'engouement même si je l'aime ne peut être capital : c'est Angoulême. Nous fîmes le coup de Jarnac, saluâmes un autre François, puis nous nous arrêtâmes, bûmes un Cognac, et fîmes l'amour en bord d'Antenne avant de prendre la direction de la maritime et de Ré où le curé d'Ars nous attendait pour la bénédiction nuptiale... Sur l'antenne de l'été à la télé il y avait Fort Boyard et nous envoyâmes en mer des messages codés afin d'aller humer le fumet des aculs. Que de Cher que de Cher ! L'air marin c'est tout de même mieux que les Bourges pour que s'assemblent les corps Vierzon. Pour nous remettre de ces émotions, nous fîmes le 18... trous du Val de Cher clubs en main et bien en dessous du par cours de santé ! "Ma belle je te veux en dentelles, en soie, en Tulle et que la Brive soulève gaillardement ta robe de lin (j'Annonay encore un peu et de dire brise m'était encore interdit !). Puis nous cherchâmes en vain le vingt. C'est une île de beauté bien plus grande que Belle-Ile...Mais Bastia...Nous nous aimons à pleines bouches même sans sel, même sans celles de Bonifacio ! Il paraît que c'est deux A teubés maintenant et un petit peu trop corsé !

Toi tu étais excédée et la moutarde te montait au nez ! Moi j'avais le chanoine qui me chatouillait l'olfactif... Kyr Ricou le sorcier... En bord de rivière nous allâmes ! Et nous nous mîmes nus et sans un mot nous nous baignâmes et nous mimâmes. Tu étais Marcelle et j'étais Marceau et je titillais ton clitoris sur la Tille...Puis sur la berge nous nous endormîmes "Sur la Côte d'Or me susurras-tu à l'oreille quand je vis les bras de Morphée !" Après l'art dèche, l'art daine, l'Ariège nous nous projetâmes en Armor. C'est l'art du granit rose qu'à Paimpol avant de partir à Aix pour devenir ton premier amant de cœur ! Tes Saint-Brieuc de mille faits et gestes (rechute d'ânonnements dyslexiques) mais je feignais l'indifférence même quand ta marée motrice montait et descendait sur le matelot allongé. Tout en partageant le présent de ton corps, je pensais : ils sont, tes seins, comme des obus quand ton ventre se Creuse j'ai envie de te peindre et de t'exposer à Aubusson... Après avoir plié nos bagages nous quittâmes les Côtes d'Armor et décidâmes, d'un commun accord de visiter la Souterraine sans angoisser sur le Périgueux qui nous attendait aux Zazie dans le métro. Près des Eyzies en Lascaux 3 nous nous baignâmes en préhistoire et en Vezère. Puis près de Beynac, dans la Dordogne nous ôtâmes nos marcels nous nous mîmes nus et nous nageâmes si loin et nous nageâmes si bien que l'on ne nous revit point. Bien sûr nous fîmes l'amour et ce fut lent et ce fut Doubs ! Je voulus voir Morteau on a vu Montbéliard, Vesoul n'était pas loin et Vierzon bien en Cher et Monsieur Brel disait de toi que tu étais de Valence quand tu promenais ton spleen sur les remparts de Varsovie ! Dans notre Romans d'amour nous choisîmes les nougats et le Vinsobres nous accompagna sur les côtes du Rhône qui faisait Rhin qu'à enivrer nos papilles et dilater nos pupilles. Et puis ce fut l'Eure de rentrer ! Nous nous fîmes Bernay par le cadran quand nous situâmes Vernon en Ardèche, ou dire oui eût été d'exprimer d'Évreux de bonheur. Mais la Chartres qui nous liait l'un à l'autre ne se dit pas en cathédrale. Nous passâmes donc notre chemin tous les Dreux non sans suivre un petit Loir à la queue grise et touffue et puis plus tard un Vernouillet aussi Luisant que ta lune de juillet ! Et ce fut la fin de l'histoire la fin de la terre... le Finistère ! "Morlaix Morlaix me lanças-tu en parlant de tes tétons agités lorsque nous courrions sur une grande plage de Douarnenez dépassés par des chars à voile en peloton serré !" Puis nous en eûmes Raz la pointe de la pluie et de ne pas savoir Ouessant ni l'île de Sein. Lors nous partîmes nager aux Saintes-Marie-de-la-Mer au pays des gardians où le Beaucaire fait face à Tartarin de Tarascon. Nous Gardon un doux souvenir du vertige qui nous anima lors de la traversée du pont romain qui s'aqueduc vers Remoulins. C'était il y a trente ans et Toulouse heurt que j’étais je te proposais ville rose ou tu serais ma dragonne ou je serais ton gars rond où je serais ton dragon et toi ma Garonne. Nous nous y rendîmes en stop and go et nous calâmes devant Blagnac quand un Airbus nous pris en stop. Il allait comme Alphonse vers Condom à tire d'aile pour se protéger les lèvres quand le froid les Gers. Nous découvrîmes de conserve l'Armagnac sur les Beaumarchés ou Figaro prépare son mariage en bord de Lys. Mais ce Bordeaux ne te plut plus et nous nous orientâmes vers une Gironde qui était médecin de profession et œnologue de cœur. Drôle de concept de vigne ou cèpe de Bordeaux. Elle te fit dire 33, elle te prescrit une cure de Graves pour soigner ton angine de poitrine qui virait à l'aigu. Sitôt remise sur pied tu voulus prendre le tien de cinq à Sète. "C'est un peu Thau tu sais et mon Orb est bien bas il se sent tout Bouzigues" "Petit joueur ! Avec ton ex ne Beziers vous pas jusqu'à vider les neuf écluses ?" "Je n'suis pas un Hérault tu sais je suis devenu iel et vilain alors que mon ex est Rennes. C'est sûr qu'cétait pas bien malouin d'être Ille et Vilaine mais tu vois là je n'peux pas, je n'sais pas et je reste planté là...!" Comme tu allais guère mieux je pensai pas l'Indre Drôme : la mariée ira mal. Issoudun premier mariage je pensai à Sylvaine et à la nièce toutes deux castelroussines et mon sang se glaça et ne fit qu'un Tours à la gare de Saint-Pierre-des-Corps. Pour respecter l'ordonnance de la gironde toubib je te fis Chambray puis Jouay les tours contre les fous... Tu gagnas la partie d'échecs et nous partîmes réconciliés à la l'Isère d'autres des Corps où se Sautet à sens ou le Beaurepaire est gîte et le val goguenard...Nous fîmes l'amour en écrins Vercors j'avais retrouvé ma Pellafol de désir, tu étais à nouveau mon nid Dôle et tu Jura que la Parenthèse à Corps t'avait empli d'émoi ! Ce Crêt de la neige et Merveilles donna Moutes envies de Mercantour et de détours vers les Landes pinèdes où la dune est Pilat et les roses sont épines. À Biscarosse nous nous fîmes postillon et préférâmes les feuilles de roses aux pagaies.

Après ces joyeusetés en joyaux nous étions quelque peu las. Tu avais Lamotte-Beuvron et moi l'Salbris solognot. Montrichard était sur la paille et ton Selles-Sur-Cher ne se laissait plus déguster. Nos corps peu aux à Blois ne se sentaient plus verts comme le sont les stéphanois. En remontant la Loire en partant de Vezain nous savions que celle-ci ne nous lâcherai guère de cent ans. La haute et l'atlantique, le Puy Nantes que les bigotes et les filles de geôliers et les digues dondaines. La pucelle d'Orléans elle me fit Pithiviers si bien qu'en cette Loire nous nous ne baignâmes point à la ligne pas plus que nous péchâmes de chair. Ce fut notre Lot mi Cahors et brillants ! Alors que nous buvions à Gourdon tu me Figeac, Jaaacques, Jaaaaacques ! Ça fait une heure et 20 minutes qu'au delà du fleuve qui bouillonne appelle appelle la lionne. "Ce n'est pas L'Yonne déjà nous sommes Lot-et-Garonne répondis-je totalement Agen et je ne Montauban qu'en 82 ! Nous nous sourîmes en pensant à Alexandrine qui de Mende juste à chérir son Florac bien aimé quand la Lozère sur les toits des maisons de la poésie. Nous saluâmes Lucie la résistante à Saint Chely d'Aubrac et nous nous mîmes en route vers celle qui mène au loir. Tu fis une rechute d'angevine de poitrine et nous nous ruâmes à "l'institut d'Angers qui opère sans danger des plus jeunes aux plus âgées..." Tu en sortis avec deux beaux seins en poire et l'envie d'un gigot D'Agnaux sur un lit de Bricquebec-en-Cotentin ! "Ça Saint-Lô Manche à plein nez te répondis-je avec l'accent ch'ti ! Et l'île Chausey à qui ? J'te d'mande !" Nous nous taillâmes un gilet sans manches et de c'cotentin normand ! Nous errâmes longtemps pieds nus et sans André avec une petite araignée dans la tête en nous demandant où l'épeire nait ! Les marnes étaient crayeuses et hautes et la marche nous fît mal : Ay ! Nous fîmes emplettes et achats longs à Reims où nous acquîmes couronnes. Nous pûmes être reine roi et goûter de petits princes s'il n'y avait eu la Porte-du-der qui fit Châteauvilain au milieu du lit vers Nogent ! C’est vrai que tes buttes Chaumont, ce jour-là ne m’attirèrent guère : marner trop haut m’a rendu las. Du coup notre Mayenne baissa autant vers l'amont que vers Laval. Le thermomètre aussi et il fallut Changé l'Huisserie afin que nos corps s'échauffassent à nouveau en prévision d'affronter la Lorraine. D'abord, ce fut une Meurthe de Toul qui nous fit patchouli en pataugas moutarde ! Nancy, ton amie de trente ans, n'y put rien, nous étions trop Laxou peu Vandœuvre pour goûter aux plaisirs de la quiche ! Verdun ou pas très loin nous fûmes surpris d'être arrêtés Bar-le-Duc qui cria Étain ce discours : "Vaucouleurs ne sont pas les miennes, et votre humour déplacé... Allez sortir vos Vannes ailleurs !" C'est ce que nous fîmes d'Est en Ouest d'orient vers Lorient en Trans-orient-express et nous fîmes l'Armor encore en wagon-lit. Après un aller retour express ce fut Metz en grande pompe et en cathédrale avec vin de Moselle, Jef n'était plus triste et toi tu regrettas Garbo et de ne pas avoir fait messine. Je sais que c'est un peu Nièvre de parler du passé et des regrets mais il ne faut Nevers (never) nourrir des regrets sous peine de rester un Decize voire carrément de Clamecy ce qui donnerait raison au Normand quand il dit le Nord ment comme Gérard ? Et Gérard il dit que Lille n'était ni belle ni vilaine mais qu'elle était Douai ! Que la Gravelines était un peu Renaud, qu'à trop se Cambrai on en fait des bêtises... Nous en fîmes des bêtises en Sambre surtout quand tu me montras ton clair de lune à Maubeuge après que je t'eus grignoté La Madeleine ! Nous essayâmes alors de nous faire isariens, nous noyâmes nos chagrins à Noyon, et nous fîmes marquer sur l'art d'Oise la taille du Mérou que nous péchâmes à Nogent.

Après le petit vin blanc sous les tonnelles nous étions ivres d'amour et Alençon la couette nous nous ornâmes de l'Aigle pour planer jusqu'à Argentan en emporte le vent où nous transformâmes les Sées. Allions nous Calais là, grisés par le Blanc Nez blanchis par le Gris Nez où allions mettre le cap vers l'Arras des Saint-Omer ? L'art toit ne se découvre jamais de ses pannes flamandes ! Lors sans domicile fixe, va nus pieds sans Eram ni André, nous avons marché et pagayé passant par les monts par les vaux et les canaux. Nous avons dressé tente, marabout et igloo et en compagnie d'un Thiers, nous avons raconté notre drôle d'Issoire où la fourme est d'Ambert et la maison du peuple ronde. Là-bas nous constatâmes que les puys étaient hauts presque Pyrénéens et Sancy prendre garde nos pas nous menèrent vers des pics béarnais et des sauces en Pau. Nous courtisâmes la Basque ethnie mais refusâmes que celle-ci nous Soule de son Labourd de basse Navarre... Sur le sable de Boucau nous nous baignâmes nus et ton corps se fît grâce mais je me fis gascon ! Bayonne était des basses aujourd'hui atlantiques elles narguent les tarbais et leur courent sur le haricot ! Nous rencontrâmes Bernadette. Avec son loir qui lui fut cher, et une marmotte célibataire, elle vivait blottie dans une grotte. À condition de la porter elle nous proposa de nous y emmener... Sacré bon Dieu qu'elle était Lourdes ! Après cette effort ou toi et moi lui avons fait la chaise en entrelaçant mains et bras en technique high Tech nous cherchâmes les orientales dans lesquelles Ali moût blanquette avec son moulin au fil du Têt. Nous évitâmes Cerbère trop occupé à dévorer le Canigou et laissâmes Carlit à Nicolas. Toujours énamourés mais tout en retenue nous décidâmes de noyer nos chagrins et frustrations dans la bière et le vin ! "Tu allas et tu vins entre mes Rhin" Nous chantait Lorelei la sirène presque Sélestat vingt lieux d'Obernay. "Vos deux ballons m'enivrent te glissais-je complice j'aimerais vous les brasser !" "Faites faites mon doux et n'oubliez pas ma forêt noire !" Nous nous pintâmes d'amour et oubliâmes nos berges ! Complètement Tokay nous nous fîmes tour de Rhin et dûment envisager soixante-neuf pour sauver notre pot. En capitale des Gaules nous vidâmes des fillettes et regardâmes leurs culs et nous fîmes l'amour cul par dessus tête dans une Bellecour. Le lendemain nous vidâmes des Brotteaux, grand besoin d'eau après nos abus, et Partdieu que ce fut bon que d'entrer dans vos gares même si l'père Hache trouva ça sale ! Puis ça te reprit tu voulus voir Vesoul, et on a vu Vesoul et puis aussi Vierzon mais on a revu Lure elle n'était guère montagne et pas plus Notre-Dame, nous en fûmes attristés et sommes restés sur Luxeuil-les-bains donc sans nous mettre à nu ! "Mais c'est Macon qui (cul) bine les jardins ouvriers pour attirer le Chalons quand Paray-le-Monial bien Autun et Gueugnon ". Tu n’apprécias guère ce trait d'esprit et tu n'en ris point ! Pis, tu te fis sarthastique et relevant Le Mans ton tu traças droit en Hunaudières restant en court circuit durant vingt-quatre heures. Il me fallut faire risette et emplettes de rillettes pour te dérider... Pour finir tu courus comme La Flèche et tu sautas sur le Percheron pour creuser ton sillon en me demandant de suivre Savoie. De Perche en Berry tu labouras ! Suivant la voie du sillon tracé je ne dis Maurienne du tout et que la Tarentaise ferme la parenthèse ! "Tu avais La Flèche tout à l'heure, je te propose l'Arc" te lançai-je en rompant le silence ! "Tu me répondis : "et moi j'ai le mal de la montagne et quand le syndrome adhère je ne veux pas que le Chamonix ! " Nous nous fîmes une scène de ma neige et je fis l'Annecy fort que tu t'offris en Abondance à Léman que je fus. Cette mise en Seine te rendit capitale ! Tu pris le Paris que La Flèche sous l'Arc triomphe de la Concorde de notre ménage : en perspective une Défense pyramidale. Pourtant Vincennes encore et Maritime un peu qui ne nous offrit pas Le Havre de paix désiré. "Fécamp tu veux où tu veux mais cesse de toujours focaliser sur ton Petit-Quevilly ! Regarde le paon il fait la Rouen disant Léon pour séduire et il ne mets pas la charrue avant Elbeuf ! " Tu étais vraiment fâchée même si la Seine fut inférieure. "Je te brie de m'excuser mais du paon je n'ai pas la queue te répondis-je. Je ne trouve pas toujours les Meaux et ça fait mal tu sais !" "Tu a raison faisons la paix et allons nous Gâtinais en sirotant en bord de Bière !" Ainsi fîmes-nous et puis nous pensâmes Grand-Quevilly ! La suite fut difficile et quelque peu éclatée : Yves, Line, des oh ! de scène, celui qui dévale d'Oise et l'autre de Marne et qui les sonnent tous à moins que ce soit lycée de Versailles. De cette manière plus de scène de noises ! On a  Choisy, on veut plus d'ça Issy, et pour Évry days ce sera ainsi même à Pontoise. Ce tour de Gaule nous fatigua. Le poids te vint et tu ne pus l'ignorer. "Que la Niortaise ses ardeurs et la Nantaise sa digue ! Pensas-tu lasse j'ai les deux Sèvres gercées " mais tu ne dis rien…

Amiens que je n'ai pas ouï. En Somme nous étions fatigués. Nous fîmes des Marquenterre en empêchant nos pas de caler et allâmes saluer Albert et Montdidier. Puis nous nous installâmes sur la baie et nous nous endormîmes pour un somme bien mérité. Un boulonnais robuste vint nous réveiller...En ouvrant les yeux j'eus une vision des muscles équidés et entre ses postérieures je ne pus que constater qu'il était Castrais. L'Albi ne faisant ni le moine ni la nonne, nous nous défroquâmes et nous arrivâmes nus à Cordes-sur-Ciel pour y obtenir l'onction suprême. Nous loupâmes Cordes tellement il pleuvait et mîmes pied à terre à Carmaux. C'est Jaurès qui nous fit oints : "il te dit Montauban et sois juste ma fille et a moi il dit : mon fils apprend qu'un Nègrepelisse l'est toujours plus qu'un blanc manteau ! " Défroqués nous l'étions mais j'avais la pelisse et je t'offris Vareuse pour que tes seins soient cachés des regards concupiscents de Tropez et Raphaël. Là-bas, nous trouvâmes Maxime ceinte d'un fin ruban d'Argens lors que son Maximin l'était (ceint) même si sa Garde dépassait du caleçon ! Nous nous baignâmes dans le golf dans le plus simple appareil et nous nous remîmes de nos émotions en nous unissant à l'unisson. Oints comme nous l'étions nous cherchâmes une cité papale. Rome ne se faisant pas en un jour nous optâmes Avignon. Là-bas ce fut un festival de Min et de marchés de gros. Tu voulais le melon aux temps des cerises je voulais des Dentelles pour Le Barroux d'honneur. Pendant le dernier acte nous eûmes si Malaucène que nous jetâmes au Ventoux nos vêtements pour nous aimer dans le Groseau ! Nous soufflâmes Entrechaux et froid... Encore une fois nous fûmes Apt à le faire. Après cet interlude en vallée clause nous nous retrouvâmes dans les choux en espérant une potée vendéenne à défaut de l'auvergnate. Le Puy de Dôme se fît Puy-du-Fou, les Sables se firent Roche et de Villiers ne fit pas dans la finesse aux Epesses. Aussi oubliâmes-nous de nous baigner nus à La Faute-sur-Mer afin de ne pas faire rougir le vicomte ! Le poids tout entier de nos péchés de chair dans les cours d'eau hexagonaux se mit à peser. "Qu'tu ailles et qu'tu Vienne entre mes rênes" osas-tu fredonner. Te rêvais-tu Percheronne ou Boulonnaise en tes attraits ? "C'est Civray pourtant pensai-je en Antran" et pourtant c'est vers la Haute que nous décidâmes d'aller en luxueuse Limousine et de nous élever vers plateau où plus de mille sont bovines en race à viande. Hélas nous nous fîmes limoger par le PDG de la ferme usine qui nous pria de ne plus croire aux images d'Épinal. Nous ne savions pas où crécher et nous nous retrouvâmes sur le plateau et sur la paille. Nous fîmes quand même l'amour dans une étable en compagnie d'une vache d'un veau et d'un âne qui se débâtais. Et nous reprîmes la Vittel de beaux arbres en devenir moi le chêne et toi le Charmes et nous peignâmes nos souvenirs sur des morceaux de bois. Nous savions l'un comme l'autre que c'était bientôt fini ! Toi l'Yonne et moi le lion de Belfort ce fut Denfert…Mais il convenait d’achever le récit. Alors que nous avalions les dernières lieues communes, nous prîmes conscience que notre vie avait Sens malgré le ralentissement et qu'Auxerre vice des autres, nous pourrions faire Neige et Merveilles quitte à quitter ce Corps qui fut plaisir de chair !Ceux-là au-delà des nonante ont été caressés quand était Île de France... Et pour les autres Îles j'ai aussi des tendresses quand elles sont Réunion en indien, Basse-Terre caraïbe, ou tout en Montagne Pelée...Et puis le continental piment qui se fait à Cayenne exacerba ma plume... Sans oublier Grande et Petite-Terre qui emmaillote encore par manque d’eau de la vie.


Jean-Marie Giraud

Corps, le 10 septembre 2023

 

 

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