En trinquant
- Jean-Marie
- 9 mai
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Dernière mise à jour : 10 mai

Voyageant en Italie en août 2005 et en itinérance, j'avais commis quelques écrits résumant le voyage et réalisé des envois épistolaires au dos de cartes postales. Ce poème était pour Volny C. Il est toujours parmi nous, bien vivant debout et humain !
En vacances, je me bats contre tout, mais en vers ;
Les moustiques, les touristes et les dents ; combattant
Je le suis, me battant pour que soit bien ouvert
Le chemin d’amitié baptisée : « En trinquant » !
Pour toi Volny une carte ordinairement postale
Que je me permets en verso d’éclabousser de mots.
La vacance est une drôle d’idée, un dédale
De pensées enchevêtrées, de rêves mot à mot.
Mais trêve de matière grise passons à la riche rime !
Pour toi un aperçu de celles qui sont en aine :
Je les vois ces belles là, les caresse et les mime
Belles napolitaines et blondes vénitiennes,
Je les rêve toutes miennes à Florence ou à Sienne.
Je les sais non païennes ces romaines chrétiennes
Non ceintes de gaine mais non saintes leurs dégaines !
Quand leurs fesses bien pleines ondulent en beauté saine.
Tu imagines la scène sans réserve et sans chaîne
Et les rêves s’en viennent à vouloir les mains pleines
De ces douceurs de laine… Mais stop le poème…
On pourrait se croire jeune et vouloir l’Italienne!
Voilà pour toi Volny un coucou d’Italie
Pour te dire merci d’être là aujourd’hui.
Jean-Marie Giraud
En penchant près de Pise, le 26 août 2005
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