La sauce béarnaise
- Jean-Marie
- 25 févr.
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Dernière mise à jour : 25 févr.

Et puis l’amour s’en fut s’abreuvant d'autres foudres
Et puis le vin s’en vint à aimer d’autres poudres
Et puis le temps savoure les éthers à dissoudre
Comme le moulin des mots qui les veut tous à moudre.
Les années qui s’empilent n’offrent rien à résoudre
Elles disent que le fil blanc n’est pas l’ourlet à coudre
Que ce fil blanc est rail qu’il éclaire qu’il saupoudre
Mais qu’en rien ton problème il tente de résoudre
Peut-être disait François que tous nous veuille absoudre !
Les rimes se tarissent ne faisons pas de bourdes
Ouvrons bien nos yeux gris et nos grandes esgourdes
Envisageons demain avec nos outres nos gourdes
Avec catho Bayrou et sa Babeth sourde
Qui alimentent leur âtre de pesantes falourdes
Pour chauffer leurs âmes pieuses sur les plages à palourdes
Et tenter d’éviter une sanction trop lourde ;
Leur plancher est brûlot, pourries sont leurs lambourdes :
La grotte de Bétharram ne vaut pas celle de Lourdes !
Pourtant c’est maintenant, il jure et il s’embourbe
Il espère jardiner compost mi boue mi tourbe
Ignorant tant de maux qui le plongent en sa bourbe
Il se voyait en cercle mais l’ellipse est sa courbe
Double foyer c’est sûr pour cet être tant fourbe !
Charpentier du Béarn mais ignorant la poutre
Qu’il a plantée dans l’œil n’en ayant rien à foutre
Il distingue de loin la paille de l’amie loutre
Se voulant Henri IV navigant sur un boutre
Il s’avère un pantin, un dangereux jean-foutre !
La submersion décrite est-elle celle des chibouques ?
Le François il fume trop à Pau ou dans les souks
Dans la bourbe le fumier il se vautre tel un bouc...
Il se rêve Urbain neuf le pape de tous les ploucs !
Jean-Marie Giraud,
Aubesagne le 25 février 2025
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