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Quatre saisons

  • Photo du rédacteur: Jean-Marie
    Jean-Marie
  • 30 mars 2024
  • 1 min de lecture




L'été on se met nus c'est écrit au menu.

L'été, c'est bien connu, bien qu'un peu saugrenu,

On dit aux corps charnus et à ceux biscornus,

De se mettre tout nu en journée continue.

 

L'automne on s'met à nu car on est parvenu

À séduire l'inconnu.e qui se promenait nu.e

Jouant les ingénu.e.s sans trop de retenue

Au centre de l'avenue... C'est un lien bien ténu !

 

L'hiver on s'met pas nu ! L'hiver on éternue

On est codétenu.e d'avoir contrevenu

Et d'avoir soutenu licencieux contenus

Montrant des êtres nus ou en petites tenues.

 

Au printemps revenu le désir s'insinue,

Des rêves sans retenue, et c'est archiconnu,

Des rêves de corps nus, bien charnus ou menus

Qui souhait'ont bienvenue aux amours à mains nues !

 

Mais le printemps sursoit, il veux quitter la soie

Pour l'ouate ça va de soi et si juillet déçoit,

Le nu d'août perçoit décors papier de soie

Il invente, il conçoit, il tutoie, il voussoie !

 

L'automne lui nous rhabille, les yeux ne sont plus billes

Et le soleil béquille. L'envie se démaquille

Le coton pécadille ferme les écoutilles

Puis décembre estampille que c'est bientôt la quille...

 

À l'hiver un prélude en laines servitudes.

J'enviai la plénitude qui fait vriller quiétude

Quand mars en turpitude impose ides qui dénudent

Et ôtent la certitude d'un printemps d'altitude.

 

Pour le nouvel opus, le printemps fait focus :

Les fumets de l'humus, les sabots de Vénus

Un peu plus de tonus, des prés blancs de crocus

Et enfin en bonus l'idée d'union lotus. 


Aubessagne, le 24 mars 2023,

Jean-Marie Giraud


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