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Avril

  • Photo du rédacteur: Jean-Marie
    Jean-Marie
  • 19 avr. 2021
  • 1 min de lecture





Dans les amas tordus des sillons démodés

Quand ce sont vieux démons qui s’ordonnent en abscisses

Quand surgissent des monts qu’on croyait dépassés

Des phrases qui son indues comme le sont artifices,

Je deviens tout obscur maugréant des automnes

En sombre villégiature vers des contrées de morne.


Dans les boues argileuses qui tapissent les ornières

Le caoutchouc des bottes fait sourdre les ordonnées

Aspirant les fausses notes vers la grosse bétonnière

Les mixant granuleuses pour quelqu’airs bougonnés,

Je deviens tout gris-noir concevant en hiver

Des passages laminoir qui formeront désert.

Dans les méandres usés des vieilles pensées d’hier

Le p’tit vélo parfois se remet à tourner

Celui des autrefois celui des avant-hier

Qui sait être rusé et qui sait contourner,

Je deviens sans envie ignorant le printemps

Plus d’désir de la vie et plus envie du temps.


Dans son regard posé je perçois devenir

Parce qu’elle m’aime fort et qu’elle me sait fragile,

Parce qu’elle m'aime encore que je veux lui sourire,

Je reviens déposer mon être en repentir

Sur son épaule douce sur son corps en assise

Pour que l’été nous pousse vers Pérouse ou Assise !





Jean-Marie Giraud








Revest-des-Brousses, le 18 avril 2020




















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