Boulimie d'aboulie
- Jean-Marie
- 9 févr. 2021
- 1 min de lecture
En lourdes carabinades
En histoires chiffonades
Mais sans divulgâcher
Je tente d’être le nocher
D'un voyage à Cythère
En amour barlotière
Afin que nos vies trop
Belles aient couleurs vitraux !
Sans doute que pour Vous Dame
Et pour vers qu'on déclame,
Je sais j'en ai l'toupet,
Je ferais ysopet !
Je sais l'aisé zeugma
En rime avec sigma
Comme l'est le zinzolin
Avec le Kaolin !
Je sais que l'homoncule
Quand l'effet se recule
Oriente kakemphaton
Vers les qu'en dira-t-on !
Je sais, je fus bibus
Obligé d'habitus
Mais en vie caligneuse
Je vous croyais heureuse...
Je vous sais lucullus
A table pleine de tonus
Aimant toute bonne chair
Afin de faire bonne chère !
Je sais porter la langue
Sur votre fruit en mangue...
J'aime vous gamahucher
Et vous savoir jucher
En bien tendre aboulie
Masquée par le roulis
Lors que tout votre houaiche
Par ma bouche se lèche !
Tandis que vos deux fesses,
Vous n'êtes pas Lucrèce,
En ombre se graticulent
En petits cubicules
Dont les minces cloisons
Laissent passer les sons,
Et qu'en belle cantharide
Vous n'êtes point aride !
Chevronné pygocole
Butineur apicole
Je vous l'dis sans blandices,
C'est juste un p'tit indice,
C'nest pas bombyciner
Que d'vous concubiner
En bon cythéréen
Je veux pour vous du bien !
Si je perds parrhésia
Ce n's'ra pas Alésia
Parce qu'en mots bouffettes
Je resterais esthète
Et en toute dilection
En écrit en diction
Je port'rais sans détour
Vers vous tout mon amour
Cet amour env'loppant
Qui s'mesure en empans
En demain d'hyménée
Pour nos vies à mener !
Jean-Marie Giraud
Vitry, le 13 décembre 2018
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