Des larmes ont coulé sur mes joues
- Jean-Marie
- 22 nov. 2021
- 2 min de lecture
Des larmes ont coulé sur mes joues
Car tes mots touchent par leur justesse
Ces temps d'avant ces temps jeunesse
Car tes mots chantent tes mots enjouent
Des larmes ont coulé sur mes joues
Tant de bonheur tant de tristesse
Qui s'entrelacent tant de tendresse
Dans les hier et sans ajout
Des larmes ont coulé sur mes joues
Parce qu'avant mes maladresses
Se réfugiaient derrière l'ivresse
L'amour le vide et la peur jouent.
Ce pas grand-chose ce presque rien
Cette vie déjà qui s'était faite
Qui était là qui était fête
Qui s'conjuguait comme un refrain
Ce pas grand-chose ce presque rien
Qui sait déjà que la recette
Même si bien bonne est imparfaite
Peut être barrière peut être frein
Ce pas grand-chose ce presque rien
Qui dans le bar dans la buvette
Offrit à danse d'être prophète
Et à nous deux d'espérer rien
Longtemps sans donner signe de vie
À cavaler après le temps
Et à œuvrer autant et tant
Je caressais en moi l'envie
Longtemps sans donner signe de vie
J'avais appris de mes printemps
Que le profond de quelque instant
Voulait encore son assouvi
Longtemps sans donner signe de vie
Je voulus croire que l'important
Était d'savoir si les longtemps
Avaient ou non changer d'avis
Mais ce faisant je t'ai blessée
J'ai ravivé et j'ai ouvert
Une nouvelle voie qui te suggère
Qu'l'amour encore peut caresser
Mais ce faisant je t'ai blessée
Juste en disant en quelques vers
Juste en disant à mots couverts
Dame je t'aime et fort assez
Mais ce faisant je t'ai blessée
T'invitant pour l'anniversaire
M'y prenant mal tout à l'envers
Déjà sans filtre trop empressé
Toi tu m'as dit ne m'écris plus
Je vis heureuse ma quarantaine
Je vis je chante je suis sereine
Pas trop longtemps quand même non plus
Toi tu m'as dit ne m'écris plus
Ma vie s'construit sans âme en peine
Enfants bonheur qui m'rendent certaine
Que nos échanges seraient surplus
Toi tu m'as dit ne m'écris plus
Il est tombé sur nos je t'aime
Il est tombé sur tes poèmes
Pas trop longtemps ne m'écris plus
Et puis un jour en funambule
En mots osés par ondes portés
J'ai osé dire ce qui était
Comme ça d'emblée sans préambule
Et puis un jour en funambule
En équilibre sur une portée
J'ai mis des notes comme pour chanter
Car plus la peur du ridicule
Et puis un jour en funambule
Je t'ai dit qu'en cœur je portais
Des bouts de toi qui m'importaient
J'les avais mis dans une bulle
Revest-des-Brousses, le 18 février 2020
Jean-Marie Giraud
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