Hiver
- Jean-Marie
- 23 avr.
- 1 min de lecture

La remontée dans le passé maintenant que l'heure de la retraite a sonné ! 1985, le Nord et Lille sous la neige !
Hiver
Encore un jour de froid
Comme ce jour de froid
Te rappelles-tu ?
Dans la grande ville, paumés dans un grand rade…
Je me suis perdu quelques heures dans ton regard,
Je me suis perdu dans ton regard
Comme on se perd dans une forêt.
Un sourire qui épie le moindre mouvement de lèvre,
Un sourire !
Un sourire qui fait apprécier de se perdre
Mais qui accentue la perte…
Un sourire,
Un regard qui fait se prolonger l’instant
Où la perte c’est toi,
Où c’est ton absence en qui je ne veux plus me perdre.
Encore un jour de froid
Comme ce jour de froid
Te rappelles-tu ?
Les arbres perdaient leurs dernières feuilles
Que le gel broyait
De son acharnement tout blanc.
Ton regard, je le regarde encore,
Ce regard là qui ne disait plus « oui ! »
Mais qui prévenait d’instants tant douloureux.
Ce regard c’est le tien
Où j’enfouissais le mien
Durant tant de longues heures
De si bonnes heures…
Et ce visage que je n’ai pas touché
Si ce n’est du bout des lèvres
En guise d’adieu…
Et les larmes coulèrent pour servir de ciment
À deux cœurs embrasés
Que la raison apaise
Et sépare à jamais…
Et je me suis perdu
Attendant dans l’ombre des actions
Un morceau de hasard qui appelle nos êtres
À se réconforter.
JMG
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