Quai de gare
- Jean-Marie
- 4 avr. 2021
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En filigrane ombré d'années d'envie présence
Les septembre d'été se fêtaient en absence
En décisions jetées d'oublier connivence
Nos enveloppes timbrées perdirent passion d'enfance...
En rêves bigarrés de possibles illusions
Les ondes en relais se firent composition
En proposant pour biais de pâles reproductions
De présences égarées de souvenirs passion.
Je suis là quai de gare
Je te sais là j'ai peur
Dans ma main j'ai trois fleurs
Je te cherche du regard...
En recherches introuvables en possibles éperdus
Les tout droit pour le stable prirent notion de dû
En obligeant le sable à couler distendu
Niant l'inoubliable de ce nous défendu !
En projection sablées sur nos statues de pierre
Les calcins furent ôtés pour ouvrir nos paupières
En jolies nouveautés élégantes aiguières
D'où coulent des jablées de fines larmes perlières.
Je suis là panne de cœur
Je te sais là j'ai peur
Dans ma main j'ai trois fleurs...
Arythmie du bonheur...
En nos bientôt demain sur nos murs de miroirs
Les mots de nos chagrins s'écriront blanc sur noir
En vers de rouge carmin avec secret d'espoir
Que nos deux mains enfin s'unissent comme voussoirs...
Je suis là mal placé...
Je te sais là j'ai peur
Dans ma main j'ai trois fleurs
Tu es là...T'enlacer
Jean-Marie Giraud
Vernon, le 4 septembre 2018
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