Premier mai
- Jean-Marie

- 17 mars 2021
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Dernière mise à jour : 4 avr. 2021
Si avril était tu, beau mai serait-il vous ? La question est têtue, mon embarras j’avoue Est certes immense mais, en ce jour-là férié Qui s’trouve être premier mai, je vous aime en premier ! Non pas antécédent ni même avant que fut L’autre le précèdent celui qu' est à l’affût Mais signifiant d’abord car vous aimer est chance Pas juste sur les bords mais en cœur préférence ! Avril fut bien têtu confins des confitures La question le sais-tu s’entendait en nature Presque versus culture pour saisir c’qui fait lien Entre « grosse mûre mature » qui se rêve italien Et vous Dame d’émoi qui tissait le poncho Pour que vot’e toi et moi puissions avoir bien chaud Tout en gardant nos mains bien jointes sous l’étoffe Afin que nos lend’mains restent bien limitrophes ! Alors mai limitrophe proche et voisin d’avril ? Fin de vers, fin de strophe pour suivre un peu le fil ? Celui à n’pas quitter sauf pour empaqueter Le p’tit brin de muguet qui offre à mai l’été Et à l’aimée le gage que le proche soit l’ami Le voisin pas très sage, la voisine l’amie Et qu’sans frontière de lit l’amour se fasse en mai En rêvant d’Italie de Piémont de sommets!
Jean-Marie Giraud
Plaisians, le 1er mai 2020




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