Sonnet sinueux
- Jean-Marie

- 19 juin 2023
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Quand enfin ressemble à s'y méprendre au mot fin Quand en fin se rassemblent l'attendu l'espéré Que le redouté semble quasi inespéré Nos petits cœurs s'assemblent ils se nouent aux confins. Quand les ans en suspente se font lourds et lésant Quand le présent des pentes se penche vers l'aval Que l'sinueux serpente et qu’nos souv’nirs dévalent Nos p'tits cœurs en sous-pente s'affolent en se taisant. Nos mémoires en miroir décomptent nos jeunesses Qui cachèrent en tiroir des envies de promesse À dire avant qu'le soir en prélude à la nuit S'empare de notre histoire en tendre maladresse Proposant trajectoire vers une dernière adresse Au d'là du giratoire sur la route de l'ennui.
Jean-Marie Giraud,
Pulnoy, le 19 août 2020




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