Sous la treille en terrasse
- Jean-Marie
- 20 janv.
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 3 févr.
Le bourdon d'l'harmonium résonne comme un essaim
Et les abeilles en treille butinent l'altesse [1] exquise
Et nous sur la terrasse, tout nus sous la marquise,
Nous jouissons d'l'ici en hasard sans dessein.
C'est l'été apaisé et l'eau dans le bassin,
En coulant en filet, s'entend en friandise,
Tandis que ton corps nu tel une gourmandise
Fabrique des harmonies sur le clavier clavecin.
Je te trouve cavalière je me vois fantassin
Étriers selle et rênes les touches tu vocalises
Forte pour le piano et du galop éprise
Assis à tes côtés je contemple tes p'tits seins !
Tel un amour un orgue un délice succinct
Au pluriel ceux-là comme en canaux d'Venise
Se font belles et girondes quand elles se féminisent !
Alors mon bras ma main autour de ta taille ceint !
Et sur ton tabouret il te manque un coussin
Pour être à la hauteur pour être à bonne assise
Je t'offre aide et étoffe et aussi mignardise
Quand je place sous tes fesses un bien doux traversin !
Jean-Marie Giraud,
Aubenas, le 13 avril 2019
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[1]Cépage français blanc (Roussette, Arbane ou Fusette)
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