Tantôt
- Jean-Marie

- 14 déc. 2021
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Les écueils érigés entre nausée et larmes Tapissent les destinées des êtres de passage ; Tantôt laissant filer l'obligé port de l'arme Tantôt cédant à l'ordre qui oblige à l'usage. Si un peu trop d'errance saltimbanque le faire C'est qu'il manque l'aisance pour faire face aux créances ; Si le labeur s'agence en volonté de fer C'est le temps grand d'absence qui est vu en carence. L'équilibre musarde sur des filins tendus Entre ordonnées d'façades et hautes cimes d'abscisses ; Tantôt à espérer que la chute est indue Tantôt à prendre repaire sans peur du précipice. Si trop peu de confiance funambule le faire C'est la corde qui s'balance et fait perdre l'avance ; Si la course s'endurance sur sa base tarifaire C’est la date d'échéance qui devient référence. L'envie de jeter l'ancre en des fonds durs de roche Tente le vieillissant quand s'éloigne la force ; Tantôt il aime à croire que la vie est trop moche Tantôt il aime à vivre son encore verte écorce. Si l'un peu trop d'démence liberticide l'enfer C’est l'excès d'surveillance qui instille abstinence ; Et si c’est l'abondance qu'il faut encore parfaire Il convient au silence d'offrir sa prévoyance. Ainsi s'écrivent pêle-mêle les mots de doute encore Qui glissent leurs carapaces sous les lettres de vélin Se faisant douces soyeuses comme les peaux des félins Afin d'anesthésier les grandes douleurs de corps.
Corps, le 13 décembre 2021
Jean-Marie Giraud




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