Tu sais
- Jean-Marie

- 26 déc. 2021
- 2 min de lecture
Tu sais que toi quand même... Et pourtant sans trentaine ! Tu sais que toi je t'aime et même en soixantaine Alors qu'sont loin les thèmes qui génèrent quarantaine Je sais que toi tu m'aimes ça soigne mon âme en peine ! Tu sais qu'ton toi d'ici... A pris superficie ! Tu sais qu'tu inities l'envie que mon récit Propose péripéties et des bords amincis Pour qu'nos nous apprécient les maintenant d'ici !
Tu sais que nos voilures il y a longtemps connurent
De l’amour la brûlure désirant même allure
Transport en même mâture en alizé d‘amures…
Ce fut une autre tournure une autre quadrature !
Tu sais que nos esquisses depuis longtemps se tissent…
Il manquait la notice permettant aux boutisses
D’envisager bâtisse qui devienne édifice
Pour qu’nos corps s’y blottissent présent contre jadis !
Tu sais qu’même en tourmente quand le carmin pigmente
Tes larmes imminentes tu restes scintillante,
Si bien qu’nos résultantes tranquillement s’orientent
Et s’accrochent aux suspentes de nos amours vibrantes.
Tu sais je sais qu’tu sais, tu sais c’que l’amour sait !
Tu sais que l’amour c’est par défaut par excès
Jour de fête et succès défaite et cœur blessé
Des larmes déversées des délices caressées !
Tu sais ma belle Florence qu’il fallut endurance
Et puis persévérance pour qu’nos itinérances
Se posent loin d’la Provence : ces quelques pas de danse
Ont fait la différence pour offrir renaissance.
Tu sais qu’en même décor nos env’loppes prennent corps…
Qu’en parenthèse à Corps elles rêvent un peu encore
Qu’les fumets s’évaporent en harmonieux transports,
Que nos bouches picorent et qu’nos yeux se dévorent !
Voilà pour toi ce soir : quelques vers accessoires
Qui oscillent balançoire entre lumière et noir
Qui raconte une histoire d’un je t’aime d’espoir
Traçant la trajectoire d’un retour du miroir.
Plaisians, le 7 juillet 2020
Corps, le 26 décembre 2021
Jean-Marie Giraud




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