La peau fine
- Jean-Marie
- 10 févr. 2024
- 1 min de lecture
Uni vers celle qui, maintenant bien loin m'écoute encore un peu....
Sur ses joues veloutées j'ai osé jolies bises
Mes lèvres ont louvoyé des retours des allers
Mes lèvres ont louvoyé elles se sont régalées
Sur sa peau toute hâlée j'ai croqué friandise.
Sur ses lèvres aimées j'ai posé un baiser
Ma langue a tournoyé comme un planeur ailé
Ma langue a tournoyé elle a léché l'salé
Entre ses lèvres aimées déguster fut aisé.
Vers son cou vers son dos j'ai pris initiative
Ma langue s'est révélée aimante toute en douceur
Ma langue s'est révélée presque touchant le cœur
En ses vagues en ses creux ma bouche fut créative.
Ce sont ses seins maint'enant qui captent l'attention
Mes lèvres ont enserré le dextre mamelon
Ma bouche s'est refermée mes lèvres en disent long
L'aréole disparut sous l'effet d'la tension.
En descendant ma bouche déjà unie vers celle
Mes lèvres découvrirent ventre plis à plis de rondeurs
Mes lèvres touchèrent à l'antre épiderme profondeur
Son nombril est bien souche en mi aines mi aisselles.
Ma bouche villégiature continue sa mission,
Plus bas en interstices se veloute toison
Plus bas que cicatrice des senteurs de gazon
Eus-je pu humer plus fin que cette belle émotion ?
Sur ses lèvres ourlées ma bouche fut happée
Ma langue a tournoyé ma langue s'est employée
Ma langue s'est appliquée elle a fait plaidoyer
Entre ses lèvres intimes ma langue a tant lapé...
Sur ses fesses galbées j'ai apposé mes lèvres
Ma langue s'est pourléchée flâneuse aquarellée
Ma langue s'est pourléchée... En sillon s'est calée
Entre ses fesses aimées s'est installée la fièvre.
Jean-Marie Giraud
Corps, le 9 février 2024
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