VERS DE PROSE

Dans les cahiers formats qui racontaient les pages de nos amours en herbe révolutions d’histoire

Si la porte a du charme elle ne peut être de Fresnes...

Des corps d'amour se lient assemblant leurs courbures faites d'anomalies et de modénatures

Les ris se laissent grand voile entière, les bouts se choquent le lit se borde

Les écueils érigés entre nausée et larmes

En bosses l'âge se compte en mois Quand la tête cogne contre le bois Que les bleus d'âme content l'émoi Comme l'enfant qui tète et bois ...

Dans les méandres usés des vieilles pensées d’hier le p’tit vélo parfois se remet à tourner

Je suis là panne de cœur, je te sais là j'ai peur, dans ma main j'ai trois fleurs... Arythmie du bonheur...

Quand les berges des ans s'étirent en plages horaires, je m'perds en sablier j'devisse en sens horaire.

Dans ma vie de demain, je souhaite du lendemain et dans ma main ta main, dans mon cœur l'humain, des bleuets du carmin, redevenir gamin.

Quand Mercure est au chrome Vénus est-elle sélène ? L’imaginaire revient Pierrot...

Et du vain qu'en est-il ? Quand lit verse en futile sans vin chaud sans ivresse

Le balancier du temps n'a plus besoin d'ressort ni de clé tout le temps pour savoir que nos corps

Sans doute que fut l'passé, des caresses des baisers des cris en maisonnée des rires de l'apaisé...

Mais quel sésame pour dire que s'ouvre? Quelles sont ces âmes qui de terre sourdent? Quelles armes acèrent les homicides?

Salade quartiers rondelles Gouttes salées en verrine Grenades ou tangerines Conférence en lamelle.

Égaliser les quarts quand les régimes sont tiers et tiercer les pressions pour faire pinte et demi

Je sais ces mots sont vains les Cévennes fortuites est-ce mal-être maldonne un atout maître absent ?...